L'isolation de A à Z
Matériau présentant une valeur du coefficient d’absorption supérieure à 0,20. Attention, ne pas confondre un tel matériau avec un isolant acoustique.
Phénomène de dissipation de l’énergie acoustique par un matériau du fait des frottements de l’air dans les porosités de ce matériau ou du fait de son couplage avec les ondes acoustiques. Par extension, désigne l’aire d’absorption acoustique équivalente de ce matériau.
Elle est déterminée selon la norme EN 1609. Aucun résultat ne doit être supérieur à 1,0 kg/m².
Elle est déterminée selon la norme EN 12087. Aucun résultat ne doit supérieur à 3,0 kg/m².
Agence De l’Environnement Et de la Maîtrise de l’Energie. Etablissement public sous la tutelle conjointe du ministère de l’Écologie, de l’Énergie, du Développement durable et de l’Aménagement du territoire et du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Elle participe à la mise en oeuvre des politiques publiques dans les domaines de l’environnement, de l’énergie et du développement durable. L’agence met ses capacités d’expertise et de conseil à disposition des entreprises, des collectivités locales, des pouvoirs publics et du grand public, les aide à financer des projets dans cinq domaines (la gestion des déchets, la préservation des sols, l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables, la qualité de l’air, la lutte contre le bruit) et à progresser dans leurs démarches de développement durable. Des informations claires sont disponibles sur www.ademe.fr et dans les points relais Info-energie.
Il est nécessaire pour le marquage CE d’un produit ou d’un système ne faisant pas l’objet d’une norme européenne. Il est établi sur la base des exigences essentielles retenues par le Règlement des Produits de la Construction (RPC). Il ne prend pas en compte les aspects liés à la mise en oeuvre, un DTA ou une ATEx peut donc le compléter sur ces points.
Produit de la surface du matériau considéré par la valeur de son coefficient d’absorption. La valeur de l’aire d’absorption équivalente est donc inférieure à celle de la surface du matériau.
Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine. Elle fait partie du programme de relance régionale de l’habitat et prévoit notamment la réhabilitation des quartiers les plus fragiles (ZUS : Zone Urbaine Sensible).
L’ATEx est une appréciation formulée par un comité d’experts présidé par le CSTB, qui porte sur la faisabilité,la sécurité et les risques de désordres. Elle concerne soit la mise en oeuvre sur plusieurs chantiers de produits ou procédés ne faisant pas l’objet d’un Avis Technique/DTA (cas a), soit un seul projet de réalisation (cas b). Dans le premier cas, la durée de validité est indiquée dans le document.
Etabli à la demande du fabricant et sur la base du dossier technique qu’il fournit, l’Avis Technique ou le DTA est délivré par la Commission Chargée de Formuler les Avis Techniques (CCFAT). Ce document est destiné à mentionner dans quelles mesures le produit ou procédé satisfait à la réglementation en vigueur et est apte à la mise en oeuvre. La durée de validité est indiquée dans le document. Le DTA se différencie de l’Avis Technique sur le fait qu’il vise la mise en oeuvre d’un produit ou composant relevant du marquage CE.
Différence entre le niveau de pression acoustique mesuré en un point et le niveau mesuré en un autre point d’un même espace, ou de part et d’autre d’une cloison.
Protection mince réalisé en usine sur un matériau d’étanchéité en feuille.
Paroi composée de tôles nervurées fixées sur l’ossature du bâtiment et utilisées pour constituer une façade.
Elément constitué de plateaux fixés sur la structure porteuse, d'isolants, d'ossatures secondaires éventuelles et d'un parement extérieur.
Parement constituant un écran rapporté sur une paroi existante généralement en maçonnerie ou en béton, désignée par gros-oeuvre. Elle peut être associée à un isolant intercalé entre le gros-oeuvre et la paroi rapportée, constituée par des tôles d’acier nervurées, des éléments bois ou tous autres éléments sous Avis Technique l’autorisant.
Besoin bioclimatique conventionnel en énergie d’un bâtiment pour le chauffage, le refroidissement et l’éclairage artificiel. Il est sans dimension et exprimé en nombre de points.
Ensemble des sons produits par des vibrations plus ou moins irrégulières ; par extension, tout phénomène perceptible par l’ouïe. Ensemble des sons perçus comme étant sans harmonie, par opposition à la musique : (“lutter contre le bruit”). En acoustique, vibrations des particules d’un milieu présentant un caractère erratique, statistiquement aléatoire. À la différence des sons musicaux, les bruits peuvent être considérés comme résultant de la superposition de nombreuses vibrations à des fréquences diverses, non harmoniques les unes des autres.
Bruit contenant le bruit résiduel et l’ensemble des bruits d’un site, y compris le bruit particulier.
Bruit à spectre constant (la valeur est la même pour chaque fréquence).
Appellation familière du bruit résiduel.
Bruit susceptible d’être généré par un trafic routier. La composition spectrale de ce bruit est définie dans les normes.
Bruit faisant l’objet d’une étude ou d’une plainte.
Bruit en l’absence du bruit particulier ; il s’agit donc du bruit ambiant sans la contribution du bruit particulier, généralement appelé aussi “bruit de fond”.
Bruit à densité spectrale constante (la valeur est la même pour chaque bande de fréquences).
Voir bruit de trafic routier.
Ouvrage technique visant à traiter d’un sujet spécifique. Ils font l’objet de renvois réciproques avec les D.T.U. ou normes particulières. Ils sont disponibles via le site du CSTB.
Ouvrage technique rédigé par le fabricant et non soumis à validation extérieure. Ce document définit les conditions de pose d’un produit ou d’une technique en complément d’un avis technique existant ou pour valoriser les performances générales d’une référence.
Consommation conventionnelle d’énergie primaire d’un bâtiment pour le chauffage, le refroidissement, la production d’eau chaude sanitaire, l’éclairage artificiel des locaux et les auxiliaires de chauffage, de refroidissement, d’eau chaude sanitaire et de ventilation (déduction faite de l’électricité produite à demeure). Elle est définie par un coefficient exprimé en kWh/(m2.an) d’énergie primaire.
Document rédigé et validé par un organisme notifié et accrédité COFRAC disponible sur le site du fabricant et sur le site www.acermi.com. Il est le document officiel permettant de justifier les performances thermiques et autres caractéristiques intrinsèques d’un isolant. Les certificats ACERMI ont une durée de validité et peuvent être demandés dans le cadre d’une demande de prêt ou d’une aide financière.
La KEYMARK est une marque de certification volontaire européenne délivrée par des organismes de certification autorisés. Elle certifie la qualité et les performances déclarées des produits isolants par des contrôles permanents menés par le fabricant et l’organisme de certification.
Elément de construction en béton armé de petite épaisseur (5 à 8 cm) reposant sur un matériau résilient, permettant de réduire les niveaux de bruit de choc transmis et aérien par le plancher considéré.
ex. PL(5)450
La charge ponctuelle, nécessaire pour provoquer une déformation de 5 mm doit être déterminée conformément à l’EN 12430 et déclarée en niveaux de pas égal à 50N. Les résultats ne doivent pas être inférieurs au niveau déclaré (dans le cas présent 450 N).
Donnée caractérisant les constructions réalisées à une altitude supérieure à 900 mètres impliquant des conditions particulières de mise en oeuvre.
Rapport de l’énergie acoustique absorbée par un matériau à l’énergie acoustique incidente sur ce matériau. La valeur de ce coefficient est donc physiquement inférieure à 1 ; la méthodologie de présentation des résultats de mesure en salle réverbérante conduit toutefois à afficher, en conformité avec la Norme ISO 354, certains résultats supérieurs à l’unité.
Le coefficient s'exprime en m².K/W : c’est la valeur Uc majorée des ponts thermiques intégrés dans les parois « ΔU ». Cette valeur caractérise la performance d’une paroi complète et y intègre l’impact des ponts thermiques intégrés. La réglementation thermique actuelle pour les bâtiments neufs (RT 2012) se base sur cette valeur.
Le coefficient s’exprime en W/(m².K). Cette valeur caractérise la performance d’une paroi dans sa partie courante (hors ponts thermiques intégrés).
Flux thermique par mètre carré, traversant un mètre d'épaisseur de matériau pour une différence de température de un kelvin entre les deux faces de ce matériau. Cette grandeur caractérise la performance de ma matière. Plus la conductivité thermique du produit isolant exprimée W/(m.k) est basse, meilleure est la performance. La résistance thermique et la conductivité thermique doivent être déterminées à partir de mesures effectuées conformément à l’EN 12667.
ex. CS(10/Y)30
Elle doit être déterminée conformément à l’EN 826. Aucun résultat ne doit être inférieur au niveau déclaré (dans le cas présent 30 kPa).
Pièce formant l’habillage interne de l’acrotère et assurant l’étanchéité entre le couronnement d’acrotère et le dispositif d’étanchéité d’évacuation et de recueillement des eaux.
Couche disposée entre l’étanchéité et son support, destinée à éviter leurs adhérences.
Elément de construction en béton armé reposant sur des plots antivibratiles ou un matériau résilient, permettant de réduire les niveaux de bruit de choc transmis par le plancher considéré.
voir Valeur de déperdition totale des ponts thermiques.
Ce terme signifie Document Technique Unifié, il s’agit d’un ouvrage technique payant, qui a le statut de norme. Les D.T.U. existent pour la majorité des domaines d’emploi du bâtiment de l’électricité au chauffage en passant par l’assainissement, les ascenseurs, etc. et bien sûr l’isolation traitée dans plusieurs D.T.U.. Ces ouvrages sont les règles de l’art au sens large. Ils dictent les modes de pose et d’exécution, ainsi que les règles de choix des matériaux et clauses administratives à respecter.
Durée nécessaire, après extinction de la source sonore, à la valeur du niveau de pression acoustique dans une salle pour présenter une décroissance de 60 dB).
Tout obstacle, naturel ou artificiel, interceptant la ligne de vision entre la source sonore et le récepteur.
Membrane, ou film, de faible épaisseur perméable à la vapeur d’eau disposée sous la couverture pour améliorer et réguler la ventilation de celle-ci. La mise en oeuvre des écrans de sous-toiture est dictée par les avis techniques des fabricants et par les cahiers du CSTB y faisant référence.
Couche disposée entre deux éléments, destinée à protéger des effets thermiques.
Enduit d’Imprégnation à Froid. Il prépare les supports à la réception de l’étanchéité.
Elément constitué par de la maçonnerie, des tôles d'acier nervurées, du bois massif ou des panneaux dérivés du bois.
Il s’agit d’un ouvrage technique disponible auprès du fabricant. Ce document est rédigé par le fabricant et validé par un bureau de contrôle habilité.Ce document permet de définir les conditions et domaines d’emplois d’un produit ou d’une technique qui ne figure pas dans un D.T.U. et dont la procédure d’avis technique n’est pas prévue ou en cours.
Modification du niveau ou du contenu spectral du bruit ambiant induite par l’apparition ou la disparition d’un bruit particulier, perceptible sans exiger d’effort particulier. Elle se calcule comme la différence entre le niveau de bruit ambiant et le niveau de bruit résiduel.
Etablissement Recevant du Public.
Cette notion consiste à rendre l’habitation étanche au flux d’air afin de limiter au minimum les pertes d’énergie et les gênes occasionnées. La satisfaction à l’exigence relative à cette fonction est à examiner tant en partie courante qu’aux joints et liaisons entre murs, planchers, toiture.
Revêtement d’étanchéité liaisonné de manière continue à son support.
Revêtement d’étanchéité séparé de son support par une couche d’indépendance.
Revêtement d’étanchéité sur lequel adhèrent des modules souples, composés d’assemblages de cellules photovoltaïques, permettant la génération à partir du rayonnement solaire d’un courant électrique.
Evaluation réalisée sur le matériau afin de valider ses caractéristiques et de pouvoir l’intégrer dans un DTA ou un AT en cours. L’évaluation technique n’a pas valeur d’Avis Technique.
Classification européenne caractérisant la performance au feu intrinsèque d’un produit de la construction. Le plus haut classement correspond aux produits incombustibles, ils obtiennent la classe A1. Cette classe A1 est supérieure à l’ancien classement français M0.
Qualité des attelages de fixation (vis et plaquette) permettant d’empêcher le désaffleurement de la plaquette à la vis. Elle diminue les risques de perforations des revêtements d’étanchéité par les fixations.
Voir pare-vapeur
Nom donné aux ouvrages et techniques ayant attrait à la production de chaleur tels que cheminées, foyers, inserts, conduits.
Gaz à effet de serre. Ils sont considérés comme les principaux responsables du réchauffement climatique.
Ce terme signifie Isolation Extérieure Sous Enduit. Il s’agit d’une technique d’isolation dictée par les avis techniques des fabricants d’enduits et permet d’isoler une façade entre l’enduit extérieur et la paroi support.
Grandeur caractérisant les performances d’isolement acoustique spécifiques à un matériau ou élément constructif. Mathématiquement, c’est le logarithme du rapport de l’énergie acoustique incidente sur l’énergie acoustique transmise.
Désigne un son dont la fréquence, inférieure à 20 Hz, est trop grave pour être audible par l’oreille humaine.
Matériau présentant un indice d’affaiblissement acoustique. À ne pas confondre avec un absorbant acoustique.
Elle a pour but d’empêcher le bruit de passer à travers une paroi en minimisant l’énergie transmise. La capacité d’une paroi à la transmission des bruits aériens est caractérisée par son indice d’affaiblissement acoustique R en dB
Ouvrage constitué par une ou plusieurs couches de panneaux isolants, destiné à réduire les échanges thermiques entre l’intérieur et l’extérieur des bâtiments.
Terme désignant l’atténuation entre deux locaux (espaces clos). Attention, ce descripteur peut recouvrir plusieurs spécificités.
Différence entre le niveau émis dans un local d’émission et le niveau reçu dans un local de réception.
Isolement entre espace extérieur et un local d’un bâtiment. Ce descripteur est généralement exprimé par rapport à un bruit de trafic routier.
Grandeur caractérisant les performances d’isolement acoustique d’un plafond ou d’un plancher technique ou d’une façade filant entre deux locaux d’un bâtiment.
Valeur de l’isolement brut affectée d’un terme correctif permettant de rapporter cette valeur à une aire d’absorption acoustique équivalente de référence de 10 m². Jusqu’en 1999, cette appellation recouvrait ce qui est aujourd’hui appelé « isolement standardisé ».
Valeur de l’isolement brut affectée d’un terme correctif permettant de rapporter cette valeur à une durée de réverbération de référence de 0,5 s.
Ce label vise uniquement, dans le neuf, les bâtiments de logements, bureaux, crèches et locaux d’enseignement. Pour y répondre, la consommation d’énergie primaire non renouvelable entrant dans le projet, diminuée de la production d’énergie renouvelable sortant du projet, doit être inférieure ou égale à un écart autorisé (valeur généralement proche de 0 kWhep/m² et par an).
Dans le neuf, un bâtiment labélisé Effinergie + doit prouver d’un Bbio-20% (Besoin Bioclimatique), ainsi que d’un Cep (Consommation conventionnelle d’énergie primaire) allant de +20 à -40%, suivant le type d’usage.
En résidentiel après rénovation, le bâtiment labélisé doit répondre à une consommation d’énergie primaire inférieure à 80 kWhep/m² et par an, en moyenne. Pour les bâtiments à usages autres que d’habitation, la consommation d’énergie primaire doit être inférieure de 40% en moyenne après rénovation à la Réglementation Thermique dite Globale.
Espace ventilé ou non ventilé définit entre 2 matériaux de construction visant à réguler les échanges gazeux (air, vapeur d’eau, etc.) et liquide (eau de condensation, etc.).
Dans le domaine de l’isolation en laine de roche ROCKWOOL, il s’agit d’un outil tranchant capable de réaliser des saignées et des rainures dans les panneaux de laine de roche rigides.
Voir Niveau de bruit de choc
Niveau de pression acoustique mesuré en laboratoire dans une salle réverbérante lorsque ce plancher est excité au moyen d’une machine à chocs normalisée.
Valeur du niveau de pression acoustique mesuré dans un local lorsqu’un plancher d’un autre espace est excité au moyen d’une machine à chocs normalisée affectée d’un terme correctif permettant de rapporter cette valeur à une aire d’absorption acoustique équivalente de référence de 10 m².
Valeur du niveau de pression acoustique mesuré dans un local lorsqu’un plancher d’un autre espace est excité au moyen d’une machine à chocs normalisée, affectée d’un terme correctif permettant de rapporter cette valeur à une durée de réverbération de référence de 0,5 s.
Niveau de pression acoustique mesuré dans un local lorsqu’un plancher d’un autre espace est excité au moyen d’une machine à chocs normalisée.
Valeur, exprimée en décibels, calculée en fonction de la pression acoustique et de la pression acoustique de référence, égale à 2*10-5 Pascal.
Valeur, exprimée en décibels, du rapport logarithmique de la puissance acoustique sur la puissance acoustique de référence, égale à 10-12 Watt.
Voir Niveau de pression acoustique.
MW (Mineral Wool), laine minérale selon la norme EN 13162 des produits manufacturés pour le bâtiment.
Ouverture haute de Nervure
Elément porteur du bâtiment en béton, bois ou acier, sur lequel sont fixés les éléments de façade et de couverture.
Profilé métallique de section Zed ou Omega, permettant de rapporter le bardage sur un mur en béton armé, en maçonnerie ou des plateaux.
Film, ou membrane, de faible épaisseur non perméable à la vapeur d’eau disposée contre le parement intérieur des locaux à isoler, et visant à réguler la diffusion de la vapeur d’eau dans la paroi et éviter les phénomènes de condensation.
Un des paramètres importants des bâtiments neufs résidentiels, est la mesure de la perméabilité à l’air. L’objectif de la mesure est de visualiser les infiltrations d’air parasites et de quantifier la perméabilité à l’air de l’enveloppe du bâtiment. Pour cela, il faut créer artificiellement une variation de la pression interne du local testé afin de produire une différence de pression entre l’intérieur et l’extérieur génératrice de flux d’air.
Caractéristique d’un matériau sur sa capacité à laisser passer la vapeur d’eau.
Elément métallique, raidi par nervures et pliages, utilisé en parement intérieur des bardages double peau et des toitures double peau. Le plateau est disposé de manière à faire se chevaucher les retours d’ailes pour former des lèvres dites droites ou en caisson.
Source de déperditions d’énergie thermique sur une paroi présentant un manque d’isolation localisé dû à un impératif structurel. Les ponts thermiques peuvent être limités selon la technique d’isolation utilisée.
Source de déperditions d’énergie thermique sur une paroi présentant un manque d’isolation localisé dû à un impératif structurel. Les ponts thermiques peuvent être limités selon la technique d’isolation utilisée.
Protection rapportée par des granulats.
voir Résistance thermique
Grandeur, exprimée en décibels, caractérisant l’amélioration, en terme de réduction du niveau de bruit de choc du plancher considéré, apportée par un revêtement de sol.
Règles de positionnement du pare-vapeur dans le cas de parois composées de plusieurs couches d’isolation. En dessous de 600 mètres d’altitude, le pare-vapeur doit être situé dans le premier tiers des valeurs de résistance thermique, et au-dessus de 600 mètres dans le premier quart des valeurs de résistance thermique.
Ce terme signifie Résistance, Etanchéité, Isolation et caractérise la performance de résistance au feu d’une paroi. À ne pas confondre avec réaction au feu d’un matériau. La lettre R représente la capacité portante de la paroi, la lettre E représente l’étanchéité au feu, la lettre I représente l’isolation thermique. R.E.I 120 signifie résistance au feu 120 minutes. Cette nouvelle désignation remplace les anciens classements CF (coupe-feu), SF (stable au feu), PF (pare-flamme).
Matériau capable d’absorber de l’énergie lors de sa déformation élastique (par exemple à la suite d’un choc).
ex. TR 10
Elle doit être déterminée selon la norme EN 1607, les résultats ne doivent pas être inférieurs au niveau déclaré (dans le cas présent 10 kPa).
Paramètre caractérisant la résistance de l’écoulement de l’air à travers un matériau poreux. Cette propriété de matériau correspond au rapport de la pression avant et après le matériau, divisée par la vitesse du flux d’air et par l’épaisseur du matériau. Elle est exprimée en Rayls/cm.
La résistance thermique intrinsèque d’une couche homogène de matériau est exprimée en m².K/W. Elle mesure sa capacité à s’opposer au froid et au chaud. Cette capacité est contrôlée et attestée par l’ACERMI, organisme officiel de certification. Cette valeur est exprimée en m2.K/W. Elle caractérise la performance d’un produit : plus elle est élevée meilleure est sa performance.
Ouvrage continu destiné à assurer l’étanchéité à l’eau.
Nom donné à la dernière réglementation thermique en vigueur pour les bâtiments neufs. Elle est une conséquence de l’article 4 de la loi Grenelle 1 qui vise à réduire les consommations d’énergies des bâtiments (objectif annoncé de 50 kWh/m² et par an d’énergie primaire). La RT 2012 est une évolution de sa prédécesseur, la RT 2005, qui intègre notamment une exigence de résultat liée à la conception bioclimatique et qui pousse un peu plus à la réduction des consommations d’énergie primaire. La RT 2012 est officialisée par deux arrêtés (et leurs rectificatifs), elle est composée d’exigences de résultats ainsi que de quelques exigences de moyens
Nom donné à la dernière réglementation thermique en vigueur pour les bâtiments existants. Il en existe deux versions : une version dite « globale » pour les rénovations lourdes, et une version plus simple dite « par élément » (plus d’informations page …). La RT Existant est officialisée par un arrêté et un décret d’application qui fixent les conditions et exigences à respecter lors de la rénovation d’une construction.
Nom d’un physicien américain, père des théories de la réverbération. Son nom a été donné à l’unité utilisée pour la quantification de l’aire d’absorption acoustique équivalente (dans le système MKSA : Sabine métrique).
Technique de pose d’une isolation par l’extérieur en toiture. Issue des ouvrages alpins, cette technique permet d’obtenir une surface ininterrompue d’isolant sur la toiture.
Classification des produits de sous-couches isolantes selon leur performance. Cette classification est imposée par la norme NF P61-203 (DTU 26.2).
Onde produite par la vibration mécanique d’un support fluide ou solide et propagée grâce l’élasticité du milieu environnant sous forme d’ondes longitudinales. Par extension physiologique, le son désigne la sensation auditive à laquelle cette vibration est susceptible de donner naissance.
Technique de pose des matériaux d’isolation en vrac, en application de combles perdus, à l’aide d’une machine spécifique. À ne pas confondre avec l’insufflation.
Tout élément capable de générer du bruit (par exemple, haut parleur, machine, véhicules routiers, etc.). Par extension, désigne également un équipement spécialisé de l’acousticien lui permettant de générer du bruit.
Source sonore générant un bruit rose.
Source sonore répondant à des critères de directivité et de stabilité très stricts, définis dans la norme ISO 6926.
Source sonore émettant dans l’ensemble des directions de l’espace.
Matériau résilient conforme à la norme NF P61-203 (DTU 26.2) (classification des produits de sous-couches isolantes selon leur performance). Exemple : SC2a3ACh
ex. DS(70,90)
Déterminée selon la norme EN 1604, cette caractéristique permet de distinguer les variations des matériaux relatives à la longueur, largeur et planéité.
La température intérieure conventionnelle détermine la limite à ne pas dépasser pour le confort d’été dans un bâtiment sans climatisation.
Voir Durée de réverbération.
voir Température intérieure conventionnelle
Toiture qui ne reçoit qu’une circulation réduite à l’entretien normal des ouvrages d’étanchéité et d’appareils ou installations nécessitant des interventions peu fréquentes.
Toiture terrasse qui reçoit une circulation due à la présence d’appareils ou d’installations (climatisations, machinerie d’ascenseur accessible par la terrasse, capteurs solaires…) nécessitant des interventions fréquentes de la part du personnel d’entretien.
Toiture terrasse qui reçoit une végétalisation extensive ou semi-intensive.
Plaque nervurée en tôle d'acier revêtue obtenue par profilage à froid sur machines à galets et dont tout ou partie peut être perforée ou crevée.
ex. T5
L’épaisseur est déterminée conformément à l’EN 823. Aucun résultat ne doit s’écarter de l’épaisseur nominale. Les tolérances pour la déclaration T5 sont - 1 % ou – 1 mm (prendre la plus grande des deux valeurs) et + 3 mm.
Paramètre qui caractérise la géométrie des fibres d’une laine minérale. Plus les fibres font des détours dans toutes les directions, plus la tortuosité est importante.
MU1. Cette propriété doit être déterminée conformément à la norme EN 12086. Lorsqu’aucun résultat de mesure n’est disponible, le facteur de résistance à la diffusion de vapeur d’eau μ, des produits en laine minérale, nus ou revêtus avec un tissu à structure ouverte, peut être présumé égal à 1.
voir Coefficient de transmission thermique en partie courante de la paroi.
voir Coefficient de transmission thermique de la paroi
Désigne un son dont la fréquence, supérieure à 20 000 Hz, est trop aigüe pour être audible par l’oreille humaine.
Cette valeur est exprimée en W/m².K. Elle est la somme conjuguée des ponts thermiques intégrés ponctuels et des ponts thermiques intégrés linéiques sur une surface d’un mètre carré.