Les critères normalisés* permettant d’évaluer la contribution de l’isolant au confort d’été sont la capacité thermique surfacique et la diffusivité thermique. Ces critères ont un impact encore plus significatif pour des bâtiments à structure dite « légère » ou isolés par l’intérieur.
La capacité thermique surfacique : elle représente la capacité de stockage (chaud et froid) d’un m² d’isolant. Plus la capacité thermique surfacique est élevée, plus le matériau est capable de stocker de l’énergie. Elle est directement liée à la densité** et augmente de façon proportionnelle avec la densité.
La diffusivité thermique : elle caractérise la capacité d’un matériau à transmettre un signal de température d’un point à un autre de ce matériau. Plus la diffusivité thermique d’un matériau est faible plus ce dernier ralentira l’arrivée d’un éventuel pic de température. Elle est directement liée à la densité et diminue avec l’augmentation de la densité. Le flux de chaleur prend alors plus de temps pour traverser l’isolation.
* Selon les normes NF EN ISO 7345 et NF EN ISO 10456
** La densité correspond à la masse volumique exprimée en kg/m²
Dans les bâtiments à structure dite «légère» (bois et métal) et locaux avec une isolation par l’intérieur (dont combles aménagés), la laine de roche participe au confort en ralentissant l’arrivée de la «vague de chaleur» : c’est la diffusivité thermique et en stockant la chaleur de la journée et en la communiquant donc moins à l’air intérieur: c’est la capacité thermique.
Dans les bâtiments à structure dite «lourde» (béton et pierre) isolés par l’extérieur, la laine de roche joue un rôle fondamental. Elle permet de traiter deux des facteurs du confort d’été : Elle isole des températures extérieures élevées et elle contraint la masse du mur à échanger uniquement avec l’environnement intérieur que ce soit pour une isolation sous enduit ou en façade ventilée.
Phénomène de “pic de surchauffe” : En été, lorsque le soleil est au plus haut, il provoque une forte élévation de la température (qualifiée “pic de surchauffe”) de la couverture, au niveau de la paroi des combles aménagés.
En fonction de la masse volumique et de la diffusivité de l’isolant, cette élévation de température atteindra les combles avec une moindre amplitude et après un laps de temps plus ou moins long. Les panneaux de laine de roche de masse volumique élevée retardent et atténuent la perception de la chaleur à l’intérieur.